Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
selloum village kabyle
28 août 2007

A quoi servent les partis de la commune d'aghbalou?

     www.selloum.fr.tc   vous propose de lire et de relire le texte suivante de la !en vous soulève une question importante  que fait les partis politique qui ont prêche la bon parole au élection locale A PC aghbalou ?

                              Front social A quoi servent les partis ?

  Ils sont vingt-trois partis politiques à être représentés au sein de l'Assemblée populaire nationale mais aucun d'eux n'a fait de propositions concrètes pour juguler les effets de la crise inflationniste qui trouble le pays.

Qu'ils se qualifient de nationalistes, de conservateurs, d'islamistes, d'islamo conservateurs, de démocrates, de républicains ou autres de sociaux-démocrates, de libéraux ou de néolibéraux, aucun des partis politiques existants n'a pris la peine de réfléchir sur les mesures susceptibles de provoquer le fléchissement des fortes tendances inflationnistes des marchés.

Le regard se fixe en premier sur les partis de l'Alliance présidentielle, le FLN, le RND et le MSP, qui, à eux seuls, faut-il le rappeler, se sont fait cumuler 249 sièges sur les 389 constituant l'APN. A eux trois, ils accaparent la majorité absolue, une force à même de peser lourdement sur les décisions politiques de l'Etat. Alors que les marchés flambent et les citoyens paniquent depuis notamment que le gouvernement a prouvé publiquement son incompétence à faire face à la crise socioéconomique qui enlise continuellement le pays dans de profondes difficultés, les partis politiques se laissent bercer par la lenteur et la moiteur de ces longues journées d'été.

Pourtant leur rôle en tant que membres du parlement est clairement défini par la loi suprême du pays. «Dans le cadre de ses attributions constitutionnelles, le parlement doit rester fidèle au mandat du peuple et demeurer à l'écoute permanente de ses aspirations», stipule l'article 100 de la Constitution. Les parlementaires sont ainsi tenus d'être en état de vigilance ou d'alerte continue face aux évolutions de la société dans toutes ses dimensions.

En cas de problème grave, les deux tiers d'entre eux ont latitude de convoquer une session extraordinaire du parlement. «Le parlement peut être réuni en session extraordinaire sur initiative du président de la République», révèle un alinéa de l'article 118. Il dit donc aussi que «il peut également être réuni par le président de la République à la demande du chef du gouvernement ou à la demande des deux tiers (2/3) des membres composant l'Assemblée populaire nationale».

Marchander dangereusement avec la paix sociale

Le parlement a prérogative de légiférer dans de nombreux domaines entre autres, dit l'article 122 de la Constitution, le régime des obligations civiles, commerciales et de la propriété; la création, l'assiette et le taux des impôts, contributions, taxes et droits de toute nature; le régime douanier; le régime général de l'eau... Enfin, dans tout ce qui pourrait contribuer à desserrer l'étau de la malvie autour de la société. Le règlement intérieur de l'APN permet pour sa part à toutes ses commissions de se réunir entre deux sessions.

Celle chargée des affaires économiques pouvait le faire parce que sa mission est de réfléchir sur les prix, la concurrence, la production, les échanges commerciaux et autres aspects de la réforme de l'économie, de l'industrie et du commerce. Tout ce qui fait l'actualité. D'autant que l'article 39 de ce règlement permet au président de l'APN de convoquer entre les deux sessions réglementaires, les différentes commissions en cas de nécessité. Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN, cette «force agissante» au sein de l'APN, n'exprime donc pas le besoin de convoquer une session extraordinaire de l'Assemblée alors que la société bout.

Peut-être refuse-t-il de le faire pour ne pas que son geste soit assimilé à un constat d'échec ou à un aveu d'impuissance de l'équipe qu'il dirige. C'est presque de bonne guerre même si une telle attitude oblige à marchander dangereusement avec la paix sociale. Dans ce cas, qui empêche les deux tiers des députés de le faire si ce n'est cette disponibilité à rester à l'écoute des pouvoirs en place et non des citoyens ! Disponibilité qu'ils auraient, bien sûr, échangée contre un siège au parlement, étant entendu que leur choix en tant que tel continue de relever de la politique des quotas que ces mêmes pouvoirs négocient minutieusement pour chaque échéance électorale.

Parce qu'il est très dommage qu'à l'heure où les ménages crient à l'arnaque et déplorent la forte dégradation de leur pouvoir d'achat, le gouvernement en vient à faire le guet à travers son comité de veille et les partis politiques à se mettre en sourdine comme semble l'avoir décidé le RND d'Ahmed Ouyahia. Ceux qui comme le PT de Hanoune ont réagi, ont juste dénoncé la hausse des prix sans pour autant proposer de mesures concrètes pour en atténuer les effets.

Des compromis "pour une sortie de crise"

D'autres «petits partis» l'ont fait aussi, mais ils ont surtout fait part de leur mécontentement du contrôle des électeurs que Nouredine Yazid Zerhouni opère depuis quelques jours par voie postale. Il est évident que l'ensemble des formations politiques est porté sur la chose électorale à venir, à savoir les élections communales d'octobre prochain. Et «d'ici avant Ramadhan, on aura tout bouclé», nous dit un cadre d'un des partis politiques de l'Alliance présidentielle.

Le jeu en vaut certainement la chandelle quand on sait que sa plus grande partie s'exécute entre la gestion du foncier industriel et parfois agricole, les logements, les emplois et les locaux commerciaux. Des chapitres par lesquels les grosses fortunes se constituent, les pratiques de corruption s'exercent et les scandales arrivent. L'on se demande par la même occasion, quel est le rôle de la société civile quand elle tient à s'appeler comme telle mais ne réagit pas quand les citoyens vivent des conjonctures difficiles.

Réputées pour être réduites à la triste condition de satellites de partis politiques, de castes au pouvoir, de clans ou de groupes de pression, les associations et organisations relevant de ce «corps» semblent n'activer que si elles sont actionnées. Comme pour toute période électorale... Des partis comme le MSP ou le RCD demandent le départ du gouvernement. L'un d'entre eux en appelle au président de la République pour «prendre ses responsabilités». Mais ils doivent certainement savoir qu'on se doit de réfléchir longtemps pour changer une équipe qui gagne... des élections.

Une équipe qui pourrait aussi et surtout être à un moment maintenue en ballottage entre adeptes du changement par la relève et ceux contre pour à la fin servir de soutien ou de soupape aux gagnants. Ceci sauf si les querelles des pouvoirs en faction ne l'imposent comme préalable à des compromis «pour une sortie de crise».

Synthèse de l'article - Equipe Algerie-Monde.com
D'après le Quotidien Oran, Ghania Oukazi. Le 21 août 2007.

Publicité
Commentaires
Archives
Publicité
Publicité