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selloum village kabyle
19 septembre 2007

La langue kabyle risque de disparaître

Selon une étude de l’Unesco
La langue kabyle risque de disparaître

l Une étude vient d’être finalisées par des spécialistes de l’Unesco, concernant la longévité des langues. Celle-ci a révélé que pas moins de 10 langues disparaissent chaque année dans le monde.

Le pays détenant le maximum de langues est l’Australie, qui a vu chuter le nombre de 400 langues parlées et écrites à seulement près de 25 actuellement.

L’étude  poussée de cette survivance des langues, expliquent les chercheurs en la matière, fait savoir qu’une langue parlée par plus d’un million de personnes dispose d’une espérance de vie allant de 50 ans et plus, cela est lié à sa praticabilité régulière, domaine d’application.

Les chercheurs ne se sont pas limités aux causes de la pauvreté linguistique ou au caractère scientifique pour expliquer ces disparitions, les raisons politiques sont aussi mises en exergue car, ces dernières accéléreraient le phénomène de disparition des langues.

A y songer, la situation de la langue kabyle, comme d’ailleurs le mozabite, le chaoui, le chleuh, variantes de la langue amazighe, ont tous une existence provisoire donc vulnérable et sont menacées d’extinction. Nonobstant cela pour ne parler que de la langue kabyle et bien qu’elle soit parlée par plus d’un million de Kabyles, le retard qu’elle subit en matière de production, de rayonnement est  aggravé par les considérations politiques austères et ostracismes dans lesquelles elle évolue, cela l’expose inexorablement au processus de dépérissement, même si quelque part certains de nos intellectuels se sont sérieusement penchés sur le problème, à l’exemple de Mammeri, Djaout, Salem Chaker et bien d’autres, qui ont légué un outil pédagogique suffisant et nécessaire pour sa promotion. Le Cameroun et le Niger sont cités comme cas de pays africains où les dix dernières années ont vu des langues totalement disparaître du champ parlé et écrit.

Khaled Zahem

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