De gands chantiers attendent le nouveau wali

BouiraDe gands chantiers attendent le nouveau wali

Il y a près de sept ans, Farsi Abdelkader remplaçait Mazouz Hocine, l’actuel wali de Tizi ouzou. Son installation  à la tête de l’exécutif de Bouira coïncidait avec l’avènement du mouvement des ârchs un mouvement, et c’est le moins que l’on puisse dire, qui, d’une manière ou d’une autre  influera sur le devenir économique de la wilaya, (notamment le devenir de la région est.) Pour beaucoup, la protesta des ârchs était un alibi tout trouvé pour justifier l’inertie. Ce beaucoup, rappelons-le, était incarné essentiellement par les politiques d‘alors qui ne désespéraient pas de récupérer la dynamique des ârchs. La réalité était, rappelons-le aussi, tout autre: l’officiel  était persona non grata dans la région est. Du coup, l’Etat que représentait l’officiel éprouvait des difficultés à y injecter de l’argent. S’essouffle ou sera mis fin, c’est selon, au ‘’règne’’ du mouvement citoyen.

Les rentrées en devise atteindront un pic jamais égalé. Des projets structurants (barrages Talesdit et koudiat Aserdoune, réseau routier dont les101 km d’autoroute Est-Ouest traversant Bouira, la centrale électrique de Bir Ghbalou  ...) verront le jour. A priori, tous les ingrédients sont en place pour que investisseurs et autres opérateurs économiques se bousculent au portillon de Bouira. Il n’en sera rien.

Les enveloppes faramineuses mises au service du bâtiment par la grâce du pétrole patineront dans les chantiers. On apprendra à ce sujet que 98% des projets sont  dans un état léthargique. Des explications techniques seront données pour justifier la situation. En coulisse, on parlera et sans développer plus d’un club restreint  d’entrepreneurs ayant la mainmise sur l’ensemble des chantiers. D’où le retard dans la réalisation des projets. Mais cela reste des accusations de coulisses.  En plénière et depuis l’installation de Farsi Abdelkader, pas un  élu ne soulèvera ce problème de club. En différentes occasions, on n’entendra à l’ex-APW comme à l’actuelle  à l’exception de son président que le leitmotiv " nechkour siyadat el wali (Nous remercions Monsieur le wali) ". Effectivement, il a fallu  attendre l’arrivée de Gaci Abdelkader, à la tête de l’Assemblée populaire actuelle, pour entendre un autre son de cloche. Le nouveau P/APW ne s’encombrera pas de salamalecs. Il s’attèlera dès son installation à essayer d’identifier les raisons de la léthargie qui handicape la wilaya et l’empêche d’aller de l’avant. " Je ne suis pas là pour faire de la politique, je suis là pour faire avancer les choses sur le terrain du développement", affirmait-il tout de go lors de son premier contact avec la presse. A aucun moment, le nouvel élu ne s’en est pris au wali. Sa dernière sortie médiatique laissait entendre que ce dernier était mal entouré, voire mal conseillé, par des élus que le P/APW ne se gênait pas de montrer du doigt.

Dans quelques jours, M Bouguerra Ali, le nouveau wali, prendra les commandes à la tête de l’exécutif.  Dès lors, il se trouvera sans aucun doute et parmi les adeptes de " nechkour siyadat el wali ", qui se souviendront du bilan et chargeront le wali sortant.

Le nouveau wali, un homme qui connaît Bouira pour y avoir occupé, entre autres, le poste de DRAG et celui de DEJ, et qui, jusqu’à la semaine dernière était secrétaire général de la wilaya de Sétif, une wilaya exemplaire, faut-il le souligner, semble avoir le profil requis pour impulser une meilleure dynamique à Bouira.

T.Ould amar

Comments

[lintriti]

j'ai entendu dire que ce commis de l'état était d'une honneteté exemplaire et avait une capacité de travail enorme (il passait 12 heures et parfois plus au bureau)il n'a jamais trempé dans des affaires douteuses. s'il y a quelqu'un qui le connait qu'il confirme ou infirme mes dires