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selloum village kabyle
10 octobre 2007

La parole aux urnes désormais

Expiration du délai pour le dépôt des listes de candidatures
La parole aux urnes désormais

Le délai pour le dépôt des candidatures est désormais écoulé pour les formations en lice aux élections locales du 29 novembre prochain.

Tout porte à croire que la doléance de certaines formations quant à prolonger cette échéance au vu de l’état d’impréparation qui caractérise la grande majorité de ces partis, ne sera pas pris en compte.

Et en termes d’impréparation, c’est le moins que l’on puisse constater s’agissant de la majorité de ces formations…

A commencer par le FLN, qui si l’on imagine mal qu’il ne se présenterait pas dans la quasi-totalité des communes et wilayas, l’on est d’autant plus certain que ces joutes lui coûteraient cher au plan organique au vu de l’état des dissidences qui caractérisent ces structures.

Seules trois formations semblent avoir réussi le rendez-vous du dépôt des listes, le PT, le RND et le MSP, en l’occurrence, sous réserve de ce qu’il en sera du verdict de l’administration à leur égard.

Une administration, qui, par ailleurs, a été d’autant plus crainte par bon nombre de partis, dont ceux dits petits, qu’elle multiplie les contraintes à leur encontre.

En effet, outre celles qu’institue la nouvelle loi électorale, la dernière mesure en date a consisté en l’obligation imposée aux candidats de se munir de leurs cartes électorales et d’un certificat de résidence pour prétendre se présenter dans leurs commune.

Quant aux autres formations, le RCD, en dépit du black-out qu’il a institué autour des préparatifs pour ces élections, le parti de Saïd Sadi, serait parvenu à présenter des listes essentiellement dans ses fiefs traditionnels dont ceux qu’il dispute au FFS. Le challenge s’annoncerait d’autant plus dur pour le RCD, qu’il a semblé subir lui aussi, la pénurie de candidats dans la région de Kabylie elle-même. C’est ce qui du moins a été déduit par les observateurs de par son option d’y  reconduire ses élus.

Pour le reste des partis, ceux de modeste envergure, la scène électorale devra compter sans leur participation si ce n’est dans un nombre de commune les plus insignifiantes.

Idem pour les candidats indépendants dont la représentation à ces joutes sera des plus dérisoir comparé aux législatives dernières.

Les conditions draconiennes de parrainage imposées par la loi électorales ont eu l’effet escompté à leur encontre au vu de l’impossibilité de la tâche tel qu’il a été constaté durant ces derniers jours.

Seule la solution d’un parrainage partisan leur a semblé la plus accessible, ce qui a généré une situation des plus singulières. A savoir que nombre de ces candidats ont rejoint des formations avec lesquelles, d’une part ils ne partagent pas forcément les orientations politiques, et que d’autre part, ils ont dû se rabattre sur des partis sans réel ancrage au sein de leur localité.Qu’à cela ne tienne, la crédibilité des prochaines élections locales aux yeux des autorités tient moins à ces considérations qu’au taux de participation de l’électorat dont on appréhende qu’il soit de la même teneur politique que celui du 17 mai dernier.

H.O

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