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selloum village kabyle
4 novembre 2007

Quelles leçons retenir ?

Quelles leçons retenir ?

Les fortes chutes de pluie qui se sont abattues sur la wilaya de Tizi-Ouzou, particulièrement le chef-lieu, furent un déluge qui nous rappelle étrangement les inondations de Bab El Oued.

Le nombre de morts ainsi que les dégâts matériels enregistrés çà et là à travers l’ensemble de la wilaya pour renseigne sur l’ampleur des précipitation, 200mm) d’eau accumulée en 48 heures.

Tizi-Ouzou qui ne s’attendait point à cette calamité n’était pas aussi capable de gérer techniquement la situation qui dégénérait d’heure en heure.

Il aura fallu l’intervention salutaire du secteur privé entre autres le groupe Haddad, un des fleurons du BTP en Algérie, pour dégager les voix d’accès névralgiques sur la RN12 ainsi qu’aux alentours de la ville des Genêts. Au lendemain des inondations des engins et des camion aux couleurs (oranges) du groupe ont fait leur apparition sur l’ensemble du réseau routier ayant connu des perturbations et autres coupures dues essentiellement à des affaissement de terrain.

La situation catastrophique qu’a connu Tizi-Ouzou et ses environs durant ces derniers jours en est la parfaite illustration de l’incurie qui caractérise les élus locaux, à leur tête le maire sortant qui n’a apparemment pas ordonné en temps voulu, les travaux de nettoyage des avaloirs et autre caniveaux à la veille de la saison des pluies. L’exécutif communal, issu du remaniement de février de l’année au cours aura montré ses limites et démontré son incompétence au grand désarroi d’une population médusée qui, encore une fois, fut le dindon de la farce. Madame le chef de daïra qui assure actuellement l’intérim à l’APC de Tizi-Ouzou constate avec amertume le résultat du bricolage opéré durant plusieurs mois par des élus voraces dont le leitmotiv est la prédation. Encore faudrait-il retenir les leçons du passé à la veille des élections locales qui s’annoncent cruciales à ne consécration à la magistrature de la ville.

Aussi faudrait-il aux citoyens de s’investir davantage dans la gestion de leur cité en s’organisant dans un cadre légal afin de préserver leur cadre de vie. L’Etat doit sévir à tous les niveaux pour que cesse cette anarchie qui gangrène la société. La laisser-aller qui lutte n’a plus droit au chapitre dans une société qui se respecte.

Hacène Hadouche

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