Eau douteuse ou boue potable ? a takerbouste

TakerboustEau douteuse ou boue potable ?

Au lendemain de la commémoration du cinquante-troisième anniversaire du déclenchement de la Révolution nationale, des villageois se retrouvent, lors de chaque averse, contraints de consommer une eau d’un goût saumâtre. C’est le cas à Takerboust, village de la commune d’Aghbalou, où les citoyens se contentent d’observer les agissements des services de l’APC. Sans procéder à une analyse de cette eau, les responsables de la municipalité observent un silence assourdissant quant à la nocivité ou alors de la bonne qualité du breuvage  coulant dans les robinets. Dans d’autres pays, les bains de boue ont prouvé leur efficacité dans différents traitements pour les maladies de la peau, mais dans ce village, précisément la préoccupation essentielle n’est pas les vertus curatives des bains de boue mais plutôt quel liquide consommer en pareille circonstance. Avoir recours à l’achat d’eau minérale devient ipso facto un impératif. Pourtant, le village a bénéficié par le passé de nombreuses enveloppes plutôt conséquentes pour la réalisation, le réaménagement et la réfection du réseau AEP. A quoi ont donc bien pu servir les deniers publics investis à coup de milliards dans des projets, qui n’ont finalement pas été à la hauteur des espérances de la population ? Quelle est donc la différence pour les foyers de Takerboust, entre être privé d’eau potable et disposer d’un liquide boueux ? Telle est la question qui se pose avec acuité et à laquelle devraient s’engager à répondre les prochains postulants à l’APC, des postulants issus de partis politiques qui ont tous eu à présider aux destinées de la commune.

H. B.

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